Voyage Cap Nord | Amicale Spitfire
Au Cap Nord en Spitfire
Mardi - Östhammar-Nordingrå - 482 km
Il faut bien le reconnaitre, nous avons eu hier notre première panne. Non ? Non, c'est vrai, on n'était pas bloqués. Elle fut assez rapidement réglée mais nous avons pris un peu de retard sur notre plan de route, on va essayer de rouler plus loin aujourd'hui. C'est André qui a le plus travaillé sur l'itinéraire, et il nous a imprimé un très utile road-book, avec sur fond de carte le trajet et des indications touristiques. On a choisit la longueur des étapes en fonction de l'intérêt touristique supposé, et du rythme du voyage (autoroutes, routes, bateuax, etc). Nous essayons donc de respecter le road-book, en sachant qu'on a prévu quelques jours de repos. Par exemple entre Trelleborg (notre arrivée au sud de la Suède), et le Cap Nord, où l'on a une réservation à respecter sur l'Express Côtier, on a prévu 10 jours mais 8 étapes, ce qui signifie quie l'on peut s'arrêter deux fois un jour, si on trouve un chouette endroit ou flaner. Notre aventure mécanique d'hier nous a donc "coûté" quasiment une journée, il nous reste une seule journée de "repos sur place" avant le Cap Nord ! Nous reprenons le bac pour rejoindre "le continent" et on fait quelques courses. Jean-Pierre, infatigable collectionneur, achète un souvenir typique de Suède : une Fiat 500 à l'échelle du 24ème, pas très chère à 49 Couronnes suèdoises (36 F). Mais vous ne la verrez pas sur sa page web qui ne concerne que les Triumph ! D'une façon générale, les prix en Suède, pour l'essence ou la nourriture, sont un peu plus élevés que chez nous, mais rien de catastrophique (si on oublie les hôtels et les restaurants, dommage !). |
Nous dépensons en tout cas beaucoup moins que prévu en carburant : nous roulons en convoi avec le camping-car de Nicole et André, et la vitesse de route s'établit naturellement autour de 100 km/h. Avec les bonnes routes que l'on a eu jusqu'à présent, j'ai battu un record : 330 km avant que la jauge ne descende au milieu ! Les autres Spits consomment très peu également, depuis plusieurs jours nous consommons 6 litres au 100 km, voire moins ! |
Ce soir en arrivant vers Nordingrå nous essayons le camping sauvage, possible partout d'après les guides. En laissant les autres sur la nationale, Pôleth et moi tentons une reconnaissance sur les routes secondaires, mais ce n'est pas très facile... La région est magnifique, un peu montagneuse et parsemée de lacs, donc il y a surtout des terrains en pente ! C'est après avoir finalement décidé de rejoindre le camping local que l'on trouve un bord de lac spécialement aménagé, avec une belle pelouse bien plane et même de l'eau et un WC. Il n'y a pas le confort des douches et cuisines que l'on trouve dans les campings, mais c'est gratuit ! Et comme les campings sont, pour nous, un peu chers, on tentera de renouveler le camping "sauvage". Le magnifique soleil, bas sur l'horizon l'ayant sans doute aveuglé, Jean-Pierre inconscient enfile le maillot et pique une tête dans le lac ! L'eau à ce moment est à 10° et l'air à 4° seulement ! Nous affrontons la nuit la plus fraiche depuis notre départ, Pascal mesure -2° dans sa tente en se couchant. Au réveil la prairie est blanche et la tente couverte de givre ! Avec Pôleth, dans notre petite tente et nos chauds duvets, nous n'avons pas eu froid. Les "célibataires" sont moins enthousiastes au réveil... |
Lendemain matin frais à Nordingrå