Amicale Spitfire | Pages Compétition
Les Spitfire du 3ème Grand Prix de Pau
31 mai - 1er juin 2003
Un troisième Grand Prix Historique de Pau so british : eau et perfidie
Le fair play "historique" des cousins britanniques s'écroule une nouvelle fois ! Engagés dans le plateau endurance du Grand Prix Historique de Pau, les deux Spitfire de Frédéric Clot / Enrique Clua et Christophe / Jean-Michel Cazala (fils et père) ont été, jusqu'à la pré-grille, menacées de ne pas prendre le départ. Les raisons de ce courroux fort peu "sport" ? Pneus non conformes ! Le réglement de cette course privée stipulerait, pour tous les participants, des Dunlop Racing en taille L.
Or, comme l'an passé pour la même course, nos deux voitures étaient en taille M, conformément à la réglementation FIA "historic"...
Mais où cela coince gravement, c'est que nos deux équipages n'ont pas reçu le réglement spécifique à ce challenge privé.
Tous deux ont donc commandé, en toute innocence, les mêmes pneux que l'an passé...
Dimanche, jour de la course d'une heure, le départ a lieu sous un ciel menaçant : la météo prévoit de forts orages...
Durant les quatre premiers tours, les deux Spits se suivent de près, la 102 devant la 100,toutes deux "bouchonnées" toutefois par une Lancia B20 et une MGB.
Frédréc Clot réussit toutefois à les passer, haussant ensuite le rythme. Ouf, 1'54'' au tour, les panneauteurs retrouvent le sourire : la forme revient !
Au bout de 30 minutes, la spit n° 102 s'arrête pour le changement de pilote, Enrique Clua repartant alors sous les premières grosses gouttes d'eau.
Pas de chance, car à partir de ce moment, l'orage se déchaîne : incroyable, la Mousson en pire : des abats d'eau presque à l'horizontale.
Sur la piste comme dans les stands, la panique règne en maître. Les arrêts se multiplient, les voitures découvertes se tranforment en baignoires ambulantes
et le rythme sur la piste s'écroule : 2'45 pour la n° 100, le pilote n'utilisant plus que le troisième rapport de boîte.
Et encore, elle fait partie des plus rapides alors en piste.
Au final, sur le papier (avant déclassement ?), la n° 102 termine 31éme, la n° 100, 33ème, le tout sur 46 voitures au départ. Une fois de plus, le résultat est plus que satisfaisant, même si les pilotes ne peuvent cacher une certaine "frustation" et ce, pour de multiples raisons. Pour la numéro 102, les courses se suivent et se ressemblent : sa dernière participation remontait au Marathon du Nurbürgring, en août 2002, course arrêtée suite à un accident dramatique résultat d'une pluie persistante de type "tropical". Décidément, vivement des conditions normales (à la rigueur, une piste humide où excelle la Spit, mais pas détrempée...). La suite au Marathon 2003. Jean-Yves Puyo
photographies de Jean-François Riou |
La Spitfire 4 de Christophe et Jean-Michel Cazala
La Spifire 4 de Frédéric Clot et Enrique Clua
juin 2003 - Amicale Spitfire | Pages Compétition