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Amicale Spitfire


Amicale Spitfire | Pages Compétition

Les Spitfire au 4-ème Grand Prix de Pau
22 et 23 mai 2004


Grand Prix Historique de Pau 2004

Stéphane et Jean-Michel Cazala

Grand Prix Historique de Pau 2004 : Bonheur et frustration...

Pour la quatrième année consécutive, la course de Gentlemen-drivers organisée dans le cadre du 4ème Grand Prix de Pau Historique a vu l'engagement de "nos" deux braves Triumph Spitfire mk1 paloises. Cette année, la course, avec relais, se déroulait sur 1 heure 15 minutes, soit un quart d'heure de bonheur théorique en plus pour les pilotes.
Jean-Michel Cazala engageait sa numéro "100 % passion" avec son plus jeune fils , Stéphane, 22 ans, qui prenait part, à cette occasion, à la première course automobile de sa vie : débuter à Pau, circuit urbain difficile et très technique (la grande Courbe "aveugle" du Parc Beaumont, le S de la statue Foch, la descente Poeymirau, la courbe en appui des tribunes de la gare, entre autres joyeusetés) où la moindre erreur se voit sanctionnée par un "bisou" aux rails de protection, là , on ne peut qu'être admiratif !

Frédéric Clot retrouvait sa spit "historique" (p....., déjà 21 années de compet. avec, VEC, VHC, Endurance VdeV... cela ne nous rajeunit pas...), de nouveau "française". Il la partageait cette fois-ci avec Mike Parisy, jeune pilote de 19 ans, dans la vie lycéen et... "pilote de modernes" : ex kart international, formule Renault et actuellement Formule France (à cette heure, premier du championnat) et Supertourisme (premier du Championnat B, 2ème et 4ème au scratch au grand Prix de Pau moderne 2004).
Bref, sans vouloir faire offense à Frédéric mais aussi Enrique qui la conduisaient dans les meetings précédents, on allait savoir le potentiel théorique "de la bête", que l'on a connue mécaniquement plus fringante dans le passé (avec un moteur qui tourne encore du feu de dieu mais qui "bouffe" et perd de l'huile à satiété... Ce qui, paraît-il, est fort normal pour une anglaise). Et bien, on a vu : 1 minute 46 secondes pour la numéro 169 (Clot-Parisy), soit un record datant de 2002 amélioré... d'un peu plus de 6 secondes... Jamais cette brave Spit. n'était passée aussi vite, en dérive des 4 roues dans la courbe des tribunes, là où généralement le pied droit se dissocie de l'esprit qui dit : "on ne lève pas". Glurps....
Fin des qualifs, les deux équipages sont satisfaits : la spit de la famille Cazala s'est très honorablement qualifiée, "malgré une vitesse qui saute", dixit Jean-Michel. Et la 169 se retrouve à une superbe 26° place sur 37 engagés, avec bien sûr une nouvelle fois la plus petite cylindrée, caractéristique partagée par la numéro 100, of course.

Dimanche : course sur le sec, ce qui change agréablement de la mousson de l'édition précédente. La spit 169 fait un départ de rêve, avec 5 places gagnées au premier freinage de la palmeraie, plus deux autres toujours dans le premier tour. Ce premier relais aura marqué sans faute les esprits... On a par exemple vu une type E racing chatouiller la spit dans la ligne droite des stands sans pouvoir la passer "au moteur" avant la courbe des tribune, où la, le pilote n'a pas voulu "jouer sa vie". Bref, la Jaguar n'insistera plus, larguée lentement mais sûrement par la 1147 cm3... Après 18 tours d'une régularité impressionnante (1'46 / 1'47), Frédéric relayait Mike, la voiture étant alors 17° : brève discussion au changement de pilote, réalisé en 44 secondes : "Cela vibre toujours ? oui !". Et 8 tours après, la source de la vibration était hélas trouvée : un roulement arrière gauche lâchait dans la descente de Poeymirau, interrompant cette Ô combien surprenante prestation... Et pendant ce temps, R.A.S. pour la numéro 100 qui passait sans faute à travers un trafic plutôt "nerveux" (Cobra, l'ancienne Jaguar d'usine Cut7, lotus élan, Ginetta G4, 2 Alfa TZ, Mustang, MG B endiablée, la TR3 du sympathique pilote belge Luc Deneuve avec un moteur dixit de 170 chevaux !, etc.). Aussi, elle terminait 30éme, la 169 étant classée sur le papier à la 32ème place après son abandon.

Conclusion : les deux équipages terminaient contents : la 100 avait tenu et s'était fort bien comportée, la 169 avait fait "un festival" hélas inachevé mais diablement prometteur pour la suite.
Une suite qui verra sa révision totale et un moteur refait à neuf avant de nouvelles aventures.

Au final, les Spits paloises saluent amicalement tous les passionnés, en espérant, qui sait, en croiser le plus grand nombre lors de leurs prochaines sorties "sportives".
"A ceux de notre race, il en reste plus des masses" (cri de ralliement de la cavalerie légère française).

Jean-Yves Puyo
photographies de Jean-François Riou

Grand Prix Historique de Pau 2004

Frédéric Clot, Mike Parisy

Grand Prix Historique de Pau 2004
juin 2004 - Amicale Spitfire | Pages Compétition