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Amicale Spitfire

Spitfire 4 mk2 - La voiture de Patrick Cretin
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Qui n'a pas rêvé étant enfant d'une voiture ?
Pour moi, ce rêve a commencé alors que je n'étais qu'un petit garçon de 6 ans en 1971.
A cette époque, mon père qui était concessionnaire Austin depuis 1968, organisait régulièrement des expositions de voitures neuves du groupe BMC (British Motors Corporation).






Ce groupe, qui avait repris la marque Triumph, assurait la distribution des petites "Spits" en Helvétie mais également des autres voitures de la gamme. Mon père Robert exerçait sa profession de garagiste en Suisse, à Courtemaîche dans le canton du Jura. Dans ces années-là, les "British Cars" faisaient un tabac.
En 1971, alors que mon patriarche s'apprêtait à vendre une voiture neuve à un homme d'un certain âge, ce dernier lui demanda si il ne voulait pas reprendre la voiture de son fils, une Spitfire MK2 de 1965.

Cette Spitfire était dans un piteux état. L'intérieur était complètement fichu. Pensez-donc, plusieurs mois sans être capotée et à l'extérieur...
Mon père accepta en se disant qu'il pourrait la refaire à temps perdu et peut-être une fois se permettre de rouler en cabriolet.
Alors que je n'étais pas encore grand comme trois pommes, je suis tombé amoureux de cette voiture. J'ai aussitôt demandé à mon père de garder cette voiture pour me la céder lorsque l'âge de rouler en cabriolet serait venu. Mon père n'accorda que peu d'importance à ma déclaration de petit garçon. Malgré tout, je gardais le même béguin pour cette voiture à chaque fois que je rentrais dans son atelier.

Dans les premiers temps, la mécanique et la carrosserie ont été les principaux travaux effectués lorsque des périodes creuses à l'atelier se faisait sentir. Avec les innombrables voitures qui passaient dans le garage paternel, cette petite Spit a battu tous les records de longévité...

Pendant de longues années, la couleur de la voiture était celle de l'apprêt. Après quoi, plus rien n'a été entrepris pendant 25 ans ! Elle passait de l'atelier mécanique au local de géométrie ou à l'atelier de peinture. Elle n'a jamais quitté son garage, mais en quelque sorte, cette petite anglaise était toujours dans le passage... Malgré cela, je gardais toujours la même idée. Au fur et à mesure que j'approchais l'âge de piloter, je récidivais ma demande à mon père qui s'apercevait que j'avais de la suite dans les idée.

En 1998, mon père qui cessa son activité professionnelle me céda enfin cette Spitfire .

Je l'ai alors stockée dans un autre garage et en 2002, j'ai enfin pu entreprendre une restauration définitive, ayant quelques sous de côté. (Je suis papa de 3 petits enfants et les priorités financières vont bien évidemment pour la famille).

Je me suis alors adressé à un spécialiste des restaurations des voitures anciennes, plus spécialement des anglaises. En effet, perfectionniste dans l'âme, je désirais une restauration dans les règles de l'art. Cet atelier est situé à Neuchâtel en Suisse. Le patron, Nicolas Roethlisberger, a effectué un travail impeccable (site web : www.renovauto.ch).

Cette Spit est donc en quelque sorte un héritage familial et je remercie mon père. J'espère pouvoir également la transmettre à mes deux garçons !














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mars 2004 - Amicale Spitfire
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